Premières communions
Elles auront lieu ce dimanche 26 mai à Notre Dame d’Espérance, le 2 juin à Saint Esprit, le 9 juin à Sainte Thérèse. Jour de robes blanches, de rassemblement familial, – parrains et marraines seront là- d’émotion des grands parents, de joie réservée des parents qui voient grandir leur enfant, d’attente nerveuse du « grand jour » chez les enfants. Car c’est quoi cette Première Communion ?
C’est la réponse au désir de l’enfant après deux, trois ans de catéchisme au cours duquel il a appris à connaître et aimer Jésus, à prier, à découvrir l’importance de l’eucharistie dans la vie du chrétien.
C’est une attente logique pour des parents qui ont fait baptiser leur enfant et ce jour – là ont pris l’engagement de « l’éduquer dans la foi, de lui apprendre à garder les commandements pour qu’il aime Dieu et son prochain, comme le Christ l’a enseigné ». L’âge est venu où l’enfant conscient de ce qu’il fait va vivre cette rencontre profonde avec Jésus en communiant.
C’est une réponse à l’appel du Christ : « Prenez et mangez… » « Celui qui mange ma chair…demeure en moi et moi en lui ». L’enfant qui a entendu cette parole de Dieu au catéchisme, qui a vu une communauté d’hommes et de femmes s’avancer pour recevoir le Corps du Christ, manger ce petit morceau de pain qui est la Vie de Dieu donnée pour nous faire grandir en amour de lui et des hommes, cet enfant ne peut qu’avoir un désir : faire comme les adultes, ressembler à ceux qu’il regarde et lui donnent envie d’être comme eux. Ceci est vrai dans la vie de tous les jours : l’enfant veut devenir « grand » comme son père, comme celui qu’il admire. Ceci est vrai dans la vie chrétienne. L’enfant nous regarde, veut nous imiter, cherche à comprendre, remarque nos contradictions, s’enthousiasme de la vie qui nous habite.
C’est un acte d’amour. Amour de Dieu qui se donne. Amour de l’enfant qui dit un « je t’aime » à Dieu. C’est le geste que le Christ nous a laissé : se donner dans un morceau de pain dans lequel il est présent pour le partager, le manger, l’ assimiler ; pour nous dire combien il veut nourrir notre vie, la féconder de vie divine, la faire porter un fruit qui ne soit qu’amour des hommes comme Il les a aimés. On comprend alors qu’en ce jour ce ne peut être pour les enfants qu’une « Première Communion ».
P. Noël