Atelier sur la liturgie

Dominique Pierre, rédacteur en chef des revues liturgiques (Bayard), est venu animer une session de formation à la liturgie, en notre paroisse. Plus de quarante personnes sont venues participer à la conférence du vendredi 21 mars sur Desiderio desidarivi et aux ateliers du samedi. L’intervenant a été très accessible et a répondu aux questions. L’objectif était de se former et de voir apparaître de nouveaux acteurs de la liturgie (animateurs, chanteurs, lecteurs, servants d’autel). Des exercices pratiques seront proposés prochainement.

Résumé de la présentation de Dominique Pierre (une aide pour aborder la lettre apostolique)
La cène :
Renouvelle l’alliance de Dieu avec les hommes, le désir de Dieu de nous parle, de se faire connaitre à nous. Désir qui vient de très loin (depuis le commencement du monde). La dernière cène explique le sens de la mort de Jésus, et c’est par la cène que les disciples d’Emmaüs peuvent comprendre et les rends capables de voir le ressuscité.
La liturgie, lieu de rencontre avec le Christ vivant
La liturgie garantie au baptisé la rencontre avec le Christ ! Présence de Dieu, nous avons-nous aussi à être présents à Dieu, invités à nous ouvrir davantage. La lettre met l’accent sur l’apport du Concile Vatican II (redécouvrir l’humanité, l’humilité, la tendresse …). L’évolution apporté par Vatican II remonte bien avant le Concile : le mouvement liturgique ainsi que les Saints qui ont précédé (Ste Thérèse, Sainte Bernadette …) et va faire redécouvrir la force de la célébration Chrétienne.
Dans la célébration c’est toujours un NOUS et pas un JE. Dieu donne toujours à TOUS pour faire grandir l’Eglise, c’est ensembles qu’on avance.
Redécouvrir la beauté de la célébration
Dans sa lettre , le pape précise que la beauté de la liturgie n’est pas une esthétique ni un rituel, ce n’est pas une application à la lettre, ni a contrario une « une banalité débraillée ». mais au contraire tous les aspects doivent être soignés (espace, temps, gestes, paroles, objets, vêtements, chant, musique, …), mais cela ne suffit pas pour une participation pleine et active. Nous avons tous des choses à améliorer.
L’émerveillement devant le mystère Pascal est nécessaire. Nous devons toujours être en chemin, chercher la richesse de la foi. Nous avons à retrouver le sens symbolique – un peu comme la poésie, la musique nous ouvre à une dimension spirituelle, à la réflexion – l’Eglise est le sacrement du Christ (le signe visible). La communauté de Pentecôte certaine que Jésus est présent par sa parole, par ses gestes, par l’offrande de son Corps et de son Sang.
Nécessité de la formation
Pour la liturgie et par la liturgie. L’eucharistie dominicale, pivot central de la communauté. S’attacher au Christ. La liturgie est une louange, ce n’est pas une abstraction spirituelle, mais très réelle (le pain, le vin, les habits …). « Nos chants n’ajoutent rien à ce que tu es, mais ils nous rapprochent deToi ». La liturgie n’est que le moyen pour entrer en relation avec Dieu.. L’art de célébrer, ce n’est pas l’observation de la règle pour la règle. Il faut que la liturgie soit incarnée (une pièce de théâtre nécessite d’être jouée, interprétée). Un travail est nécessaire, pas seulement pour les acteurs (célébrant, animateurs ..) mais aussi pour tous les participants.
Le silence liturgique est le symbole de la présence de l’Esprit Saint, sommet dans une séquence liturgique.
Les gestes et attitudes (façon dont on est, on se déplace …) participent à l’ambiance
Jean-Luc Coulet
Lettre apostolique DESIDERIO DESIDERAVI