Dimanche de la miséricorde.
« Nous pouvons marcher comme nous voulons, nous pouvons édifier de nombreuses choses, mais si nous ne confessons pas Jésus Christ, cela ne va pas… » (pape François). Ces paroles résonnent en moi au lendemain de cette belle fête de Pâques que nous avons célébrée ensemble. En ce dimanche, où Thomas présent avec les autres disciples confesse la foi au Christ ressuscité : « Mon Seigneur et mon Dieu ». Il est là avec eux, et tous le reconnaissent « Seigneur ». L’apôtre Jean souligne l’acte de foi et le caractère communautaire de la foi pascale.
Ceci doit nous encourager et nous fortifier à confesser Jésus Christ ressuscité, vivant, aujourd’hui. C’est ensemble, c’est en Eglise, que nous témoignons de Lui, par la qualité de nos rassemblements de foi et par les engagements personnels ou communautaires/associatifs éclairés par la lumière du Christ. Dans l’Evangile, la référence au « premier jour de la semaine » nous rappelle le dimanche. C’est donc tous ensemble, le dimanche, et plus précisément en célébrant l’eucharistie qui actualise la présence du Seigneur crucifié et ressuscité que nous témoignons de notre foi en la Résurrection. C’est bien Lui que nous confessons. C’est Lui que nous voulons suivre.
Ce dimanche, marqué par cet acte de foi qui est premier et essentiel est aussi coloré par ce « dimanche de la miséricorde ». C’est que le Christ dans sa mort et sa résurrection, dans sa vie totale, est le visage même de son Père, de notre Dieu. Celui – ci n’est que « miséricorde », Amour. Nous l’avons dit, lu, proclamé, tout au long du carême, parce que c’est le message de TOUTE la Bible. Même si nous ne comprenons pas tout. Il n’y a qu’UNE révélation : Dieu est un Dieu – Amour. Pâques vient nous le dire de façon lumineuse. Nous sommes passés de la mort à la vie. Le Christ nous arrache de nos morts, de nos tombeaux, pour nous donner SA vie. Chacun de nous est sauvé. Chacun a du prix pour Dieu, quel que soit son état de vie. Je voudrais qu’en ce jour de Pâques, nous entendions cette espérance que notre Dieu nous donne. Elle doit éclairer notre vie et l’orienter. Que nous recevions la paix que le Christ ressuscité donne à ses disciples. A nous, ses disciples ! Dieu s’est fendu le cœur pour sortir l’homme de sa misère . (Miséricorde : misère – cœur.) Dieu est un Dieu qui a du cœur ! Désormais le monde a un cœur : le Christ. Et nous pouvons marcher – libres – à sa suite. Tenant en main la lumière allumée au Cierge pascal, nous pouvons apporter un peu de cœur – un peu d’amour- dans la misère du monde.
P. Noël