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SOLIDARITE JOYEUSE ET CREATIVE
Notre Paroisse peut être fière de ses engagements de solidarité en faveur de ceux et celles qui en ont le plus besoin qu’ils soient des « terroirs » de nos trois communautés ou d’ailleurs. Ce n’est pas de l’autosatisfaction vaniteuse de le dire, mais la simple reconnaissance de l’engagement d’une multitude de bénévoles qui, souvent dans la discrétion, pratique la « diaconie », en apportant des services pour rendre nos églises plus accueillantes, plus ouvertes, plus disponibles aux personnes qui rencontrent des difficultés de vie, qu’elles soient originaires de nos quartiers, de notre pays ou de pays marqués par la guerre, la corruption, la famine. Comment rester insensible à ceux et celles qui souffrent de l’isolement, de la maladie, de l’expatriation, de la violence. Comment rester insensible à la souffrance pleine de dignité du maire de Bethléem venu récemment nous expliquer la situation concrète des palestiniens aujourd’hui. Comment ne pas frémir en sachant qu’au Yémen, dont notre paroisse a soutenu certains de migrants de ce pays, « un million de personnes sont mortes du choléra, sept millions sont au bord de la famine, 21 millions ont un besoin urgent d’aide humanitaire » (La Croix, 10 novembre 2017). Et face à ces défis qui nous dépassent, notre paroisse a la sagesse du « colibri », chère à Pierre Rhabi, et à tous ceux qui apportent leur petite goutte d’eau pour lutter contre l’incendie. L’important est de « faire sa part » dans la modestie et l’espérance, en sachant qu’en s’y mettant à plusieurs, dans la complémentarité de nos qualités et de nos responsabilités, cela finit toujours par devenir significatif.
Le Groupe de Solidarité Saint Augustin (GSAA) s’est constitué sur cette dynamique, son « moteur » tournant sous l’effet de trois « étincelles »: écouter, mettre en relation, agir avec.
Sans doute, pour les « apprentis croyants » que nous sommes, il importe aussi que nous n’ayons pas le « service triste », mais que nous y trouvions ensemble des raisons de se sentir mieux vivre. Sur la route des services à nos proches, cherchons toujours ensemble les moyens concrets d’améliorer les « performances de notre moteur » en y rajoutant de la fraternité, de la joie et de la créativité. En un mot: de l’amour.

Christian