Pèlerin.
Ce dimanche, à la fin de la messe, nous fermerons le Livre. Non pour dire : c’est fini. D’autant que dimanche prochain, nous le réouvrirons solennellement. Ces gestes sont là pour dire : une année liturgique est terminée. Un nouveau cycle va nous aider à entrer dans le mystère de Dieu. Nous redirons, nous revivrons, étape après étape, le mystère d’Amour de Dieu pour nous.
De fait, le chrétien est toujours en marche. Chercheur de Dieu, il avance, tombe, se relève. Il n’y a pas de fin, pas de commencement véritable. Il suit le Maître, met ses pas dans les siens, entraîné par la foi et l’espérance.
J’ai été tenté de faire un bilan d’année, de revoir les points forts, les points faibles. Faut – il redresser ceci, rectifier la route ? Mes yeux sont tombés sur la prière que nous avons faite au cours de notre journée paroissiale : « Tiens – nous, Seigneur, dans ta lumière. Quand nous aurons vu ce que tu demandes, aide – nous à l’accomplir d’un même cœur ».
Ce que nous avons à faire, ce que Dieu nous demande , nous le savons. Le voulons – nous vraiment ? Je ne puis ici que vous inciter à le vouloir. Il y a une PAROLE à lire, à méditer, à prier. Mangez – le ce Livre ; nourrissez – vous de Lui ; faites – en votre pain quotidien. Il y a un sacrement à honorer : l’EUCHARISTIE. Pour en vivre, pour faire la communion entre nous. Il y a une EGLISE à bâtir. Sommes – nous des ouvriers actifs ? Il y a un MONDE à aimer, à sanctifier. Poursuivons notre effort de solidarité, « osons la fraternité ».
Le chrétien marche. Routines, habitudes, « comme avant » ne sont pas ses références. L’Evangile est toujours nouveau. Puisque l’année ne s’achève pas, et que la route continue, ne laissons pas tomber notre bâton de pèlerin.
P. Noël
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